lundi 1 juin 2009

Un A330-200 perdu au milieu de l'Atlantique


Un jour sombre pour l'aviation civile française, quelques heures après que l'information relatant la disparition de l'Airbus A330-200 d'Air France soit tombée, annonçant ainsi la plus grande catastrophe aérienne de la compagnie. Ce ne sont pas moins que 228 passagers et 12 membres d'équipage qui étaient à bord.

Trouble autour de la disparition

Même si les circonstances du drame sont encore inconnues, les premières déclarations de la compagnie semblent peu réalistes. D'après les experts, la piste du foudroiement de l'appareil n'a pas de sens et pour cause : cet appareil est entièrement composé d'aluminium (matériau excellent conducteur), de plus, cette hypothèse, à elle seule, ne suffit pas à expliquer la disparition de l'avion. Les experts s'accordent en effet à dire qu'en aéronautique, les accidents sont toujours la conséquence de plusieurs facteurs.

Silence Radio

Le plus troublant étant qu'aucun signal radio n'a été envoyé, pourtant, des messages d'alerte système ont été reçus au siège de la compagnie. Cela veut donc tout simplement dire que la panne électrique (assez importante pour enclencher les messages d'alerte) s'est déclarée alors que l'avion volait encore... Pourquoi le pilote n'a donc lancé aucun appel ?

Les pistes alternatives

Outre la théorie de la foudre, un tas de raisons peut expliquer le drame. Certaines sources parlent d'une bombe, d'un détournement ou bien encore d'un missile (comme souvent dans les catastrophes aériennes.

L'A330-200 en chiffres

L'Airbus A330-200 est un avion bi-réacteur moderne, modèle raccourci de l'A330-300 et de l'A340 (modèle quadri-réacteur). Son vol inauguratif a eu lieu en 1998, depuis, plus de 510 exemplaires ont été vendus en version passagers (77 en version fret). Son autonomie de 12500 kms en fait un avion avantageux pour les compagnies qui l'exploitent (loin devant le Boeing 747).

Long de près de 59 mètres, d'une envergure de 60,30 mètres, il peut transporter jusqu'à 380 passagers en classe unique à mach 0,82 (896km/h) en croisière. Ses 230 tonnes (dont 140 de kérosène) lui imposent une distance au décollage 2 220 mètres.

En ce qui concerne l'avion en cause dans cette catastrophe (immatriculé FGZCP), peu d'information sont connues, seules quelques photos sont disponibles sur le site airliners.


Photo1 : l'A330-200 FGZCP Air France pris le 22 février dernier à Chicago, USA
Photo 2 : l'A330-200 FGZCP Air France pris en février 2005 à toulouse, France (en construction)

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